Envoyez l’appel aux parlements nationaux et régionaux

Transmettez l’appel ci-dessous au plus grand nombre de députés possible et tenez-nous informés de la réponse.

Députés de la Chambre des representants

Senat

Députés du Parlement de Wallonie

Députés du Parlement Bruxellois

Appel

Le Conseil européen et le Parlement européen se prononceront prochainement sur la réintroduction des normes budgétaires , de dette et de réformes du Pacte de stabilité européen.

Ces normes ont été rendues inopérantes par la pandémie de 2020. Les États membres et les régions ont alors pris les mesures qu’ils jugeaient nécessaires.

La proposition de la Commission européenne prévoit une réforme du semestre européen, c’est-à-dire de la surveillance des comptes des États membres et des États fédéraux.

Ainsi, les investissements publiques nécessaires dans les domaines du climat, des soins de santé, de l’énergie, des transports publics, de l’agriculture, de l’eau, du logement, de l’alimentation, de l’infrastructure, etc. devront être financés par le budget actuel. Alors que ceux-ci prouveront leur utilité pour les générations à venir.

Les dépenses militaires devraient pouvoir être mis hors budget.

Les parlements nationaux ont ratifié les ressources propres de l’UE en 2021. Cela a permis à la Commission européenne de s’endetter pour réparer les degats de la pandemie . Cela a servi les marchés financiers. Pas l’intérêt général de la majorité de la population.

Elles ont creusés le fossé entre les régions pauvres et les régions riches.

Nous appelons les parlements nationaux et régionaux à invoquer leur subsidiarité contre la réintroduction du Pacte de stabilité.

Le financement monétaire des banques centrales, l’inflation des profits, la situation géopolitique et les guerres dans lesquelles l’UE est impliquée, la guerre commerciale en cours,… toute cela plongent des millions de personnes dans la pauvreté et privatisent les biens communs des citoyens, des producteurs, des communautés, des villes, des régions et des gouvernements. Alors que la responsabilité climatique est libéralisée.

Notre argent, l’argent des citoyens et des contribuables, roule vers le haut. Vers la haute finance. Sans contrôle. Et en dehors de nos droits fondamentaux.

Une crise politique a éclaté en Allemagne à ce sujet. L’austérité y a été inscrite dans la constitution et le gouvernement a utilisé de l’argent covid pour des subventions climatiques. La Cour constitutionnelle allemande place le gouvernement devant un choix : l’austérité ou la Constitution.

Les représentants élus du peuple, “rois du budget public”, doivent faire valoir leur droit constitutionnel et sortir la carte orange pour que la Commission européenne, le Conseil européen et le Parlement européen et refassent leurs devoirs.

Ils ont huit semaines pour le faire après la publication de la décision d’austérité. Au cours de cette période, un large débat public peut avoir lieu, au cours duquel les citoyens et la société civile peuvent déterminer l’ordre constitutionnel avant de se pencher sur l’ assentiment des decisions géopolitiques et technocratiques qui ont fait la preuve de leur échec.

Il est temps de rendre des comptes au peuple et au parlements et pas a la haute finance et aux marchés financiers.

Lors de l’ouverture de l’école des droits fondamentaux le 16 décembre à Gand, un chemin sera tracé pour l’éducation populaire et l’initiation civique à l’utilisation de ce droit fondamental entre les mains des parlements en Europe.

16 décembre à 10 heures à Gand.

Avec Prof. Emmanuelle Bourgeaux

Où?
Timelab
Kogelstraat 34
9040 Sint-Amandsberg (Gand)

Info:
www.droitaudroit.eu
E-mail: info@rechtoprecht.eu
0497 23.07.60